La rencontre
S’il y a un message qui m’était destiné dans le film « Vivre », réalisé dans un état de communion, était celui de l’importance de la rencontre.
« La rencontre est fondamentale », comme le dit un
des témoins du film.
La rencontre vraie.
Un impact.
Un instant.
Seulement au présent.
La rencontre avec l’Autre.
Celle qui nous met face à nous-même.
L’autre est notre miroir.
Il nous reflète nos lumières comme nos parts sombres.
Il nous montre la réalité telle qu’elle est, et non telle que nous l’imaginons.
Nous pouvons choisir d’accepter ce reflet, ou le fuir.
Il nous fera toujours réagir.
J’ai été orthophoniste.
Ce n’était pas mon choix.
Ce n’était pas celui de quelqu’un d’autre.
Cela s’est fait tout seul, après avoir oublié mon rêve d’enfant de devenir
écrivain, puis avoir abandonné la voie juridique par dégoût du milieu.
J’ai été guidée sur la voie de l’orthophonie, cette profession qui amène à apprendre
le fonctionnement du corps humain, et les messages que les maladies et les troubles
qu’il peut générer transmettent quand il dysfonctionne.
Cette profession où le thérapeute est censé « rééduquer » le corps.
J’ai exercé pendant 12 ans.
J’ai rencontré des personnes de 0 à 102 ans.
J’ai rencontré des familles, des histoires, des vies.
J’ai rencontré des douleurs, des joies, des réussites, des peurs, des
surpassements, des doutes.
Burn-out au bout de ce chemin.
Le trop.
Parce que je n’avais pas trouvé le sens.
Alors je me suis tournée vers l’extérieur, pour me sentir
plus utile.
Pour agir à plus grande échelle.
Pour le faire de plus haut.
La communauté, le collectif.
Et puis le parcours alchimique a fait irruption dans ma vie.
Il m’a donné un sens.
Il m’a ramenée à mon propre corps, mon être, à ce qui fait que nous sommes humains, des
êtres physiques.
En lien avec un esprit, lié à au monde qui nous entoure, notre environnement, notre écosystème, et les autres.
Ortho : droit.
Phonie : la transmission des messages.
Il est temps pour moi d’accepter ce que je suis aujourd’hui.
Celle qui reçoit des messages directement.
Et celle qui les transmet.
Ce vers quoi la vie m’avait guidée et d’où je me suis détournée.
Parce que je n’avais pas encore exploré, nettoyé, et
compris.
Et au fond de moi-même, j’ai trouvé ma boussole.
J’ai été face à mon propre reflet, je le suis chaque jour.
Et il me dit à chaque fois une chose différente.
Je me rencontre chaque matin.
Toujours différente du jour précédent.
Cela fait plusieurs mois que je repoussais l’échéance tout
en sachant que c’est ce qu’on me demandait de faire.
D’être simplement
Alors la vie m’a guidée, encore.
Elle m’a apporté des rencontres.
Encore et toujours.
Des personnes mises sur mon chemin, de manière inopinée,
spontanée, pour un moment unique.
A la fin duquel on me disait « merci de m’avoir fait voir les choses
autrement ».
J’accepte aujourd’hui d’être ce miroir pour les personnes
qui le souhaitent.
La vie m’a formée à ça.
Comme tout le monde, j’avais déjà tout en moi, et tout à disposition.
Alors ça y est, je l’acte.
Je propose ces rencontres dans le cadre de mon activité d’alchimiste
sociale, celle qui me conduit à harmoniser les liens entre les personnes, à
nous aider à grandir ensemble.
Mon site internet a été remanié.
La page spécifique a été créée.
L’image que je voulais y associer s’est imposée, naturellement, ce qui me représente
aujourd’hui.
Mon symbole.
Ce n’est pas l’autrice qui s’exprime aujourd’hui, c’est
simplement Aurélie, qui, enfin, s’est rencontrée.
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