Dernier chapitre

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12/09/25

9H10


Nous approchons de la fin de ce livre, je le sens.
Mon flot de pensée commence à se tarir.


Je ne me suis toujours pas décidée pour le titre.
Je verrai avec mon éditeur.


La demande de départ était mon regard sur l’évolution des liens affectifs au cours du temps.

Continuer à aimer tout en vieillissant.


Mais après ces semaines d’écriture, je constate qu’avant de continuer à faire quelque chose, il faut déjà commencer à le faire.
Apprendre à aimer.

Aimer, c’est simplement accueillir.
Accueillir le temps qui passe.
Accueillir ses rides.
Accueillir ses émotions.
Accueillir l’autre.
S’accueillir soi.

Un accueil sans condition, sans temporalité, sans jugement.
Un accueil intégral de ce qui vient à nous.


Des personnes passeront leur vie entière sans jamais connaître cette sensation. 


Rappelez-vous au début de mes écrits.
Je faisais la différence entre la photo et la vidéo.
Entre l’être et le processus.


Et bien je me rends compte que je peux tout à fait l’appliquer au titre (provisoire?) de cet ouvrage.

Aimer ne peut se faire qu’à un instant T.
C’est hors du temps.
C’est une connexion.
C’est l’être.
C’est la photo.


Vivre/Vieillir, même combat.
C’est le processus.
C’est le faire.

C’est le film de la naissance à la mort.

Vivre/vieillir et Aimer, c’est simplement savoir s’accorder en permanence, être le moins ballotté possible entre son être intérieur et ce qui pourrait le mettre en déséquilibre.


Jouer l’équilibriste en confiance sur la planche de la vie.


Concrètement, que faire ?

Je n’ai pas plus de légitimité que quiconque pour conseiller.
Je peux simplement vous rapporter mes constats, et relayer les enseignements de la roue du changement.
Que j’appellerai finalement la roue de l’acceptation du changement.
La roue de la vie.





La vie n ‘est pas qu’un éternel recommencement.
Du moins elle l’est tant qu’on ne décide pas du contraire.
Chaque intégration d’un niveau nous fait accéder au suivant.
Certains appelleraient cela l’éveil, l’élévation ou l’ascension.


Peu importe le terme, c’est le ressenti et l’apaisement dégagés par le passage d’un niveau à l’autre qui comptent.
Et la manière dont nous le transmettons autour de nous.


Parce que oui, nous avons tous pour mission de partager nos apprentissages, simplement en les vivant. 


Nous voulons la paix dans le monde ?
Commençons par créer la paix autour de nous et en nous.


Nous rêvons d’avoir des nouvelles de cet ami pas vu depuis longtemps?
Prenons notre téléphone et appelons.


Nous ne supportons plus les tensions familiales?
Débutons par poser notre ressenti auprès des concernés.


Il faut toujours un premier pas.
Il faut toujours un éclaireur.
Celui qui osera là où ce ne sera pas encore possible pour les autres.


C’est celui qui a pris conscience du déséquilibre qui porte la responsabilité de l’action rééquilibrante.
Oui, c’est parfois difficile.
Il faut déposer égo, fierté, peur du jugement.
Mais c’est aussi un cadeau. 


L’égo sépare, l’âme répare. 


Vivre est aimer.


10H16"


Extrait de "Vivre/Vieillir et Aimer" à paraître aux Editions Tom Pousse

Fichier d'écriture public à retrouver ici.


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