Un bout d'âme + un terrien = un humain
Il y a quelques jours, j’ai échangé avec un ami scientifique, spécialiste des océans et de l’origine de la vie sur Terre.
Nous avons pu croiser nos regards sur l’arrivée de l’humain sur Terre.
C’est un sujet qui m’intéresse fortement depuis quelques temps.
Et cette discussion m’a apporté les preuves que les hypothèses déduites par mes
conscientisations et mes ressenti de ces derniers temps étaient fondées.
Je m’excuse par avance pour les personnes avec un bagage scientifique et
biologique, sachez que vous n’allez rien apprendre de ouf de ce côté-là, je
souhaite simplement partager le cheminement de la fille qui découvre l’eau
chaude, non pas en lisant « attention risque de brûlure » mais en
foutant sa main dessous.
Et pour cause, je n’ai pas du tout un parcours en sciences dites
« dures ».
J’étais excellente en physique au lycée.
19 de moyenne.
Mais je ne pigeais rien.
Il n’y avait rien de palpable pour moi, je ne voyais rien d’applicable dans la
réalité (j’ai été traumatisée par les mol ).
ça parlait que de trucs que je ne pouvais pas voir. On me disait « ça te
servira plus tard ». Ouais, ouais, cause toujours.
C’était du chinois, je me contentais d’appliquer comme un robot les formules qu’on
me demandait d’appliquer.
Une bonne vraie intelligence artificielle sur pattes.
J’avais de bonnes notes, ça faisait plaisir aux profs et aux parents.
Contrat de lycéenne rempli.
J’avais dû me battre contre mes profs qui voulaient me forcer à aller en S.
Après négociations, je suis bien partie en ES, mais option maths quand même.
Mais ça m’allait, proba et statistiques, que du concret, du vrai, du visible !
Puis l’entrée dans la (fausse) vraie vie.
Le parcours social parfait : études, petit copain, boulot, fiancé, mari, 2
enfants, le chien, le cheval, la maison, le pick-up.
Le déroulé parfait.
Aux yeux de la société.
Mais des miens aussi à ce moment-là.
C’était ce que je pensais que je voulais.
Ce que l’humaine Aurélie devait faire.
Jusqu’au jour où le vernis a commencé à craqueler.
Une faille dans la matrice.
Il y avait eu la croissance, j’attaquais la décroissance.
Divorce, garde partagée, galères financières, reprise d’études, un PACS, un dé-PACS,
un deuil, 2 deuils, 1 rencontre, 2 rencontres…
Un chemin parsemé de remises en question, de compréhensions, de peurs, de
doutes, de recherches, de besoin de savoir pourquoi.
Une petite voix qui parle de plus en plus fort et qui finit par guider mes
gestes.
Et un beau jour on voit autre chose.
On ne voit plus par les yeux, on ressent par le corps.
Un bug.
La levée du voile.
La conscience qu’être simplement terrien est une limite.
Que nos yeux ne voient qu’à travers nos organes physiques.
Et que non, l’humain est poussé à voir au-delà du physique, à s’expanser.
C’était là le début de ma discussion avec mon ami.
Je lui partageais que l’humain avait un besoin d’expansion (le progrès, les
outils, aller sur la Lune…) que n’avaient pas les animaux, et que c’était
comparable pour moi à l’histoire de l’Univers qui lui aussi était en
perpétuelle expansion. Que l’un fonctionnait à l’image de l’autre.
Et que donc, en toute logique, vu que tout est miroir, l’humain devait être un
hybride entre une matière terrestre et une « matière » issue d’un
ailleurs spatial.
Ce à quoi, il me répond, blasé : « ben oui, on le sait très bien ça ».
Mais je sens que la manière dont je lui ai présenté les choses l’interpelle.
Ce lien entre visible et invisible.
Ce lien entre matériel et immatériel.
Ce lien entre physique et métaphysique.
Ce lien entre terrien et âme.
Et le fait que j'en suis arrivée aux mêmes savoirs que lui sans aucune connaissance de base en astro-physique.
Aujourd’hui, voilà ce que j’en tire :
D’un côté, la Terre, le monde visible.
Peuplée de terriens, faits de chairs, d’organes, de cellules, de muscles, de
sang.
Le terrien passe sa vie à croître puis décroître. C’est ce qui constitue son cycle
de vie.
Pour se développer, le terrien doit respirer, se nourrir, dormir.
Ce sont ses instincts primaires, ses besoins fondamentaux.
Le terrien est individuel, il a sa propre pensée.
Pour se reproduire, il doit procréer avec un autre terrien.
Un terrien mâle et un terrien femelle, à l’image des animaux.
Puis une fois son cycle terminé, le terrien meurt et s’en retourne à la Terre.
Le terrien est soumis au temps qui passe et à l’environnement qui l’entoure.
Il coexiste avec d’autres individus, différents de lui.
Le terrien est en mouvement perpétuel.
Le terrien fait.
Le terrien vit.
D’un autre côté, l’Astral, le monde invisible.
Constitué de ce que j'appellerai une âme, unique.
L’âme n’évolue pas, elle n’a pas besoin de se développer.
Elle n’a pas de cycles.
Elle n’a pas de besoins.
Elle ne se reproduit pas.
Elle est intemporelle et est partout.
Elle ne subit aucun mouvement, elle est le mouvement.
Elle est le Tout.
Elle est.
Un jour que les scientifiques sauront mieux dater que moi,
une particule visible a rencontré une particule invisible.
La première cellule qui donnera naissance à l’humain, en se développant au contact
de son environnement.
Qui finira par aboutir à un corps habité d’un bout d’âme.
Un être hybride.
Un être dont le seul interface entre le visible et l’invisible sont ses
ressentis, à travers son corps.
Cette petite voix intérieure.
Son bout d’âme qui est en lui.
Qui la lie finalement à tous les autres.
Sans conscience jusqu’au jour où il se réveille.
Cette théorie est ma propre vérité, et c’est aussi ce qui me
permet d’aborder la question de l’existence factuelle des flammes jumelles.
Si des terriens peuvent fabriquer des jumeaux, liés à jamais par le partage d’un
ADN et d’un utérus, l’Univers fait de
même, par 2 bouts d’âme résultant d’un même œuf, et c’est ainsi que peuvent naître
les flammes jumelles.
Mais tout ça, c’est encore une autre histoire…
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