Me lire

 Il y a quelques jours, je postais sur Facebook et Instagram mon envie de partager mon processus d’écriture via un lien privé, que je donnerai sur demande.

Plusieurs personnes se sont manifestées suite à cette proposition.
Des personnes qui ne voulaient pas lire avant la sortie de l’ouvrage, d’autres qui ont immédiatement demandé le lien, ou encore des personnes qui ont montré une certaine crainte de lire ce que je pourrais dire sur le sujet…

Concrètement, ça s’est matérialisé pour moi par des petites bulles apparaissant sur mon fichier drive, des bulles anonymes qui prenaient au bon vouloir de Google des noms d’animaux affublés du qualificatif anonyme.
Sachez que j’écris donc sous les regards de « hyènes anonymes » ou de « kangourous anonymes ».
Et ça me fait marrer de découvrir chaque jour de nouveaux animaux, mon imaginaire se régale.

Jusque-là, je sais à qui j’ai donné le lien, donc je peux imaginer les yeux derrière, et selon si je connais ou pas la personne, je peux même imaginer son regard personnel sur mes écrits.
Même si mon intention n’était pas de solliciter des avis sur mes écrits, j’ai eu quelques retours, qui ont confirmé la justesse de mes ressentis face à la perception de telle ou telle personne.

Je savais que j’y viendrai, mais je crois que je reculais un peu l’échéance.
Apparemment, c’est aujourd’hui.

Voici le lien du fichier d’écriture.

Je n’ai plus besoin de savoir qui lit ou ne lit pas.
J’ai simplement envie de partager qui je suis et ce que j’en fais, dans le moment présent.

Je ne choisis pas les instants où je me pose pour écrire, c’est très aléatoire.
Je me sens libre de le faire quand c’est le moment, quand la thématique que je souhaite aborder s’impose.

Ce matin, c’était le questionnement « Vieillir et Aimer » ou simplement « Vivre et Aimer » ?
Je ne parle pas de vieux.
Je parle de vie.
Je parle de liens.
Je parle de rencontres.
Je parle de faits.

Je ne sais pas ce que j’écrirai demain, ni la date de sortie de l’ouvrage.
Je ne sais pas si ce qui est déjà écrit est figé ou si je reviendrai dessus plus tard.
Je ne sais pas ce que m’apportera cette mise à disposition de mes écrits.
Je ne sais rien.
Et j’adore ça.