« Une croyance peut vous réconforter, seule l’expérience peut vous libérer ».
Je n’avais pas encore réussi à illustrer cette phrase d’Echkart Tolle que j’adore.
Celle qui à mes yeux se traduirait par : seul vivre l’instant présent, avec
un regard neuf dénué de tout jugement, croyances héritées ou construites, permet
de se libérer de nos schémas de pensées limitants.
En gros, comprendre que si quelque chose me fait peur, c’est qu’il me montre un
chemin qui me fera grandir en regardant au-delà de cette peur.
Et forcément, pour cela, il faut s’autoriser à vivre, expérimenter, se laisser
guider en confiance vers ce qui nous fait peur.
Cela va bientôt faire un mois que j’ai pris ce coup de speed
à ouvrir cette page.
Je ne savais alors pas pourquoi je l’ouvrais, j’étais simplement poussée à ne
plus trahir cette partie autoréflexive en moi.
Aujourd’hui, j’y vois plus clair.
Ecrire, partager, échanger, m’a permis de mieux me connaître, découvrir le
chemin.
Pendant longtemps, je me suis demandé si ce n’était pas trop
prétentieux ou donneuse de leçon de ne parler des enseignements qu’on souhaite
partager qu’à « Je » en racontant ma vie.
J’avais peur de déplaire, de passer pour ce que je ressens pas être à l’intérieur.
J’ai essayé de faire différemment.
Mais je n’y arrive pas.
Je ne sais pas faire.
Ma vie et mon environnement sont les seules choses qui sont capables de m’enseigner
ce que je dois savoir, et de fait, tout est déjà là, disponible.
C’est simplement mon fonctionnement.
Donc, oui, forcément, cela implique que je parle à « je » et que je
partage quelques bribes de ma vie si je souhaite transmettre mes
compréhensions.
J’ai donc accepté d’être une autrice auto-centrée.
Et puis j’ai commencé à lire l’autobiographie de C.G Jung.
Il ne parle que à « Je » et que de sa vie, forcément.
Et bien, j’ai adoré découvrir comment se sont formées ses pensées.
Lire sa manière de découvrir le sacré et
la déconstruction de ses croyances sociales et familiales est un trésor pour
moi.
Son chemin m’importe bien davantage que son résultat.
Ses grandes théories sur l’amour, les liens affectifs, je les connaissais et
expérimentais déjà.
Mais découvrir qu’il est arrivé aux mêmes conclusions que moi par un chemin
différent me passionne.
Et à aucun moment je ne trouve ça prétentieux, au contraire. C’est autant
auto-centré qu’exo-centré à mes yeux, puisqu’il s’ouvre sur le processus. Il m’offre
ça.
Jung et Tolle, même combat.
Et c’est là que j’ai capté :
Par mes textes personnels, je partage mes expériences de vie, ce qui m’est
envoyé comme épreuves, tests, obstacles… Je m’observe les traverser. Puis j’en
tire une compréhension. Une méthodologie. Un processus.
Ce sont mes textes cœur et plume.
Et c’est cette méthodologie que je vais alors appliquer,
tester, éprouver, traduire, transcrire, partager, adapter, dans mes différents
réseaux, qu’ils soient personnels, professionnels, associatifs, familiaux…
Et ainsi contribuer à diffuser, essaimer.
Et créer alors de nouvelles opportunités d’expérimenter et de réfléchir.
C’est ma casquette d’experte en liens sociaux de tous genres.
Ces sont les articles professionnels que je rédige, les conférences que j’anime,
les débats post projections de « Vivre » auxquels je participe, les
formations que je donne, les vidéos Regards Croisés que je tourne…
Ces 2 blogs, l’association Regard 9, le film « Vivre »
existaient bien avant cette page.
Je n’avais simplement pas encore fait le lien entre eux et certaines parties de
moi…
Il semblerait qu’en ce jour anniversaire un peu spécial pour moi, mes propres
liens se réunissent enfin entre eux. Le puzzle est quasi complet. Le lien entre
esprit et corps se renforce.
Alors, même si je n'écris toujours pas pour être lue mais simplement
pour extérioriser, merci à vous de m’accompagner dans ce cheminement, par vos
lectures, par vos retours tous différents, par le simple regard que vous posez
sur mes mots.
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