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Enjoy your friends...

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 C’est l’histoire de six jeunes filles - enfin, jeunes, environ 20 ans et 180 mois, quoi – qui partirent passer un week-end à Amsterdam. Ces jeunes-filles-pas-si-jeunes avaient fait leurs études ensemble et rêvaient de retrouver les émotions et les frissons de leur vie estudiantine antérieure. Il faut dire qu’elles en avaient partagé des moments… De ceux qui permettent d’alimenter une compétition d’anecdotes WTF en soirée. Ou de ceux qui savent faire remonter des larmes devant l’intensité du souvenir. [ L’autrice passe volontairement sur les instants non glorieux de soirées un peu trop alcoolisées, mais si tu as eu 20 ans, toi-même tu sais ] Une annonce de demande en mariage inattendue un vendredi matin en cours de linguistique. Un sauvetage d’une membre du squad après qu’elle a réussi à garer son paquebot de voiture à la verticale avenue Berthelot. Une traversée de la rue de la Guillotière pour une pauvre future mariée grimée en mama africaine. Une séance photo en cel...

TransitionS EnergétiqueS

Diminuer ses déchets, ne garder que ce qui est bon pour soi. Réguler sa consommation d’énergie au quotidien, qu’il s’agisse d’objets, d’actes ou de personnes. Consommer local, tout écosystème territorial regorge de ressources nutritives et humaines vitales. Favoriser l’économie circulaire, partager, diffuser de la main à la main, de cœur à cœur. S’alimenter au fil des saisons, suivre le rythme de la nature en parallèle du sien. Être à l’écoute de ses propres besoins, s’alléger de ceux des autres. Eloigner tout superflu, ne garder que le coeur de l’essentiel. Transition énergétique de la Terre. Transition énergétique de soi-même.  

Ôde à la flemme

  La flemme n’existe pas Je sais, je jette un énorme pavé dans la mare quand je balance ça tout de go. Oui, j’assume complètement mon propos : LA FLEMME N’EXISTE PAS . Oui, oui, même pour toi l’ado qui passe ses journées allongé au milieu de papiers vides de barres de céréales et de linge non rangé. Oui, oui, même pour toi l’homme ou la femme qui préfère ne pas regarder la pile de vaisselle pour aller scroller Facebook sur ton canapé. Et oui, aussi, pour toi, le sportif accompli qui a sa prochaine course dans 1 mois mais qui ce soir, préfère la chaleur de son foyer à l’humidité des sous-bois. Quand j’explique ça aux personnes que je forme -généralement ça arrive juste après « les caprices ça n’existe pas » mais on en parlera une autre fois, ça vaut son pesant de cacahuètes aussi – j’ai droit à, dans le désordre : des ricanements, des yeux levés au ciel, des soupirs, des haussements de sourcils. Une fois, j’ai entendu un « Merci !!! », mai...

Hier, j’ai emmené mon chien à l’EHPAD

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  Je sais, je vous ai habitués à des titres bien plus travaillés, des teasings, des jeux de mots… Là, je décide de vous poser ça comme ça. C’est à la fois le début, le milieu et la fin de mon histoire. Je vais tâcher de romancer davantage pour que vous compreniez où je veux en venir. Hier, ma chère Mamie fêtait ses 92 ans. Elle vit depuis plusieurs années dans un EHPAD dans lequel elle se sent bien et où Alzheimer arrive à se faire discret. Marie - c’est le prénom de ma chouette grand-mère - était un peu fatiguée. C’est pourquoi il n’était pas envisagé de la sortir pour qu’elle souffle ses bougies. RDV était pris pour la retrouver à l’EHPAD. D’ordinaire, quand ma Mamie sort, c’est chez ma maman que je la retrouve. Et c’est tout naturellement que je viens avec mon fidèle Pumpy. Marie, elle aime les chiens. Elle les adore. Ils lui rappellent son chien Rosette. Mes compagnons canins successifs ont toujours été d’une douceur absolue avec ma Mamie. Et pourtant, en plus d’êtr...

Chasse. Ah ? Cours !

  Je suis cavalière. Ceux qui connaissent le milieu de l’équitation savent qu’il existe une myriade de manière d’être cavalière. Chaque discipline est singulière. Ma discipline à moi, c’est l’absence de discipline. J’ai quasiment tout testé. Seul le ski-joëring me manque. Mais ce n’est pas faute d’avoir voulu, j’avais fabriqué un harnais armé de bambous du jardin pour mon cobaye-Young. Mais le réchauffement climatique (enfin le capitalisme) avait déjà décidé de me priver de neige. Toute cette introduction pour dire qu’il a fallu que je passe par un essai de tout pour comprendre que ce que j’aimais dans le cheval, c’était justement le rien. Rien à sauter, rien à attraper, rien à poursuivre… Du moins rien de manière artificielle. Et pourtant, il m’arrive de sauter des troncs d’arbres, d’éviter des branches basses au galop, de faire des demi-tours impromptus, d’attraper au vol une gourde envoyée par une copine, d’ouvrir une barrière à cheval. Mais pour de vrai. Dans la na...

L'histoire vécue par l'orthophoniste dans les cabinets du cabinet...

  Parce que je crois qu’on a tous un besoin de légèreté, je choisis aujourd’hui de laisser ma dignité de côté et de vous conter un grand moment offert par ma carrière d’orthophoniste. Cet évènement avait déjà suffisamment d’impact sur moi pour que je m’en épanche alors sur Facebook… Nous sommes le vendredi 15 septembre 2017, en début d’après-midi. Je suis seule dans mon cabinet d’orthophonie, mes collègues, ces pantouflardes, ayant préféré un week-end rallongé. La salle d’attente est vide, je viens de raccompagner mon petit patient de 13H30. Je suis ravie, j’ai 60 min de pause devant moi, ça fait toujours du bien. Une heure idéale pour terminer un compte-rendu, préparer la séance suivante, se mettre à jour dans sa compta… Sauf que bon, en vrai, on la connaît, celle-là, je me fais couler un café et je zone sur les réseaux sociaux. Je regarde mon planning, je termine à 18H30, les patients vont s’enchaîner. Vite, je file aux toilettes. C’est quand même mieux de prendre ce te...

Stéphane, Camille et le monde sans temps

  Lundi  7H Le réveil de Stéphane vient de sonner. Il ouvre péniblement un œil, puis le referme. Il ne se presse pas, il avait réglé d’autres alarmes. A 7h05. Et à 7h10. Puis 7h15. Quand il est motivé, il lui arrive même de se lever avant celle de 7h20. Pendant ce temps, Camille est déjà active. En ce début d’été, les jours sont longs, elle est réveillée tôt par le soleil. Elle a déjà arrosé le potager et s’apprête à nourrir les poules. Elle s’est levée avec une petite nausée. Impossible pour elle de déjeuner, elle a dû mal digérer le dîner d’hier soir. Un thé a suffi aux aurores, et a permis d’étancher sa soif matinale. 12H Stéphane souffle. La sonnerie a retenti dans les couloirs du collège où il enseigne l’histoire-géographie. Ce n’est pas le job de ses rêves, mais ça lui permet d’avoir du temps libre pour aller courir. Il ne l’a pas dit à ses collègues, mais il s’est inscrit au marathon de Paris. Un pari qu’il a fait avec lui-même. En attendant ce soir et ses 10 km...